Les Allées du Roi
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Intrigues et Complots dans les allées du Roi...
 
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 Contessina de Bardi

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2 participants
AuteurMessage
Contessina de Bardi
Comtesse
Contessina de Bardi


Messages : 9
Date d'inscription : 19/07/2009

A Visage Découvert...
Titre: Comtesse
Âge du Personnage: 42 ans
Parti: Absolu
Contessina de Bardi Empty
MessageSujet: Contessina de Bardi   Contessina de Bardi Icon_minitimeDim 19 Juil - 15:27

Identité


  • Nom : de Bardi
  • Prénom(s) : Contessina Lucrezia Maria
  • Sobriquet : D’aucun parmi les mauvaises langues de la cour l’ont nommée la Comtesse de Fer.

  • Âge : 42 ans
  • Origine : Florence, Italie
  • Rang : Noble, Comtesse
  • Profession : /
  • Parti : Absolu

    Physique


  • Yeux : Ses yeux aussi noirs que l’encre reflètent tout le mépris qu’elle a envers les Petites Gens

  • Cheveux : Tout aussi noirs que ses yeux, les cheveux de la comtesse sont tantôt enroulés dans un filet dorés sertis de perles, tantôt laissés en descente le long du dos. Une coiffure pour son côté rigide, l'autre pour séduire...

  • Taille/Poids : Une taille d’un mètre soixante-dix pour quelques 60 kilos

  • Description physique :Contessina de’ Bardi, malgré son âge qualifié de mûr, n’a rien perdu de sa beauté et de sa fraîcheur d’antan. Hormis quelques rides à peine visibles au coin des yeux, le temps ne semble avoir aucune emprise sur la comtesse florentine. Arborant le même visage gracieux néanmoins empli d’ironie et de toute la malignité due à son rang élevé tout au long de l’année, Contessina, lors de ses rares déplacements au dehors du palais Bardi, a suscité plus d’une fois les vives clameurs de badauds qui, éblouis par tant de beauté, saluent, admiratifs, le passage de la voiture de madame la comtesse. Celle-ci, un sourire teinté de sarcasme au bout des lèvres, les regarde, raille ces hommes et ces femmes qui ne se sont pas moins que des ordures à ses yeux et qui encombrent les rues des villes.
    Ainsi parée des plus précieuses soies indiennes, des plus riches bijoux, chefs-d’œuvre d’orfèvrerie qu’elle fait parvenir des quatre coins de l’Italie, Contessina a acquis au fil des années un besoin immense d’exhiber sa puissance et sa richesse au travers de soirées mondaines à n’en plus finir au palais Bardi.

    C’est lors de ces soirées mondaines, entourées d’aristocrates qu’elle trouve tous plus imbus de leur notoriété clinquante les uns que les autres, que Contessina, le regard et l’oreille prêt au moindre mouvement, à la moindre parole futile échangée, apparaît éblouissante au milieu des convives et les aveugle par sa tenue élégamment portée sur la quelle descendent ses cheveux d’un noir ébène que de minces filaments argentés serpentent, parfois plaqués comme l’exige la mode florentine. Là, s’imprégnant de son rôle, elle est aux petits soins pour ses invités qu’elle traite avec diligence, tout en les méprisant en son for intérieur.

    Car s’il est une arme dont elle affute minutieusement le tranchant, il s’agit bien de sa parole qu’elle use avec une habilité déconcertante. Tantôt suave et faisant frissonner, sa langue se met aussitôt à claquer et attaque, pis une vipère. La comtesse en a ainsi fait pâlir plus d’un au moment où il s’y attendait le moins, puis elle porte le coup fatal.

    Si belle, mais si cruelle…

  • Particularités : /
  • Signe distinctif : /

    Mental


  • Qualités : Son sens inné de la déduction lui permet de cerner du premier abord la personne à qui elle à faire en ne se méprenant que très rarement. Elle use d’ailleurs à merveille de cet atout pour retourner les paroles de son interlocuteur en sa défaveur. Elle a su préserver un esprit leste qu’elle n’a cessé d’aiguiser au fil du temps. D’un simple regard, elle aura évalué tel ou tel et l’aura immédiatement classé dans une catégorie, ne se trompant que très rarement, voire jamais. Tous sens en éveil, elle se contente pour la plupart du temps d’observer, silencieuse, notant chaque mot, chaque parole et s’en servant pour briser par la suite tant moralement que physiquement son interlocuteur.

  • Défauts : le plus grand défaut qu’on puisse connaître à Contessina est sans nul doute sa misanthropie car s’il est des personnes dont on peut dire d’elles qu’elles sont hautaines, arrogantes et froides, indéniablement, Contessina de’ Bardi en fait partie. La comtesse semble jouir d’un plaisir tout particulier à détester l’être humain dans sa nature même. Rares sont les personnes n’ayant jamais bénéficié de son soutient, de son affection. L’une des nombreuses choses que l’on peut se demander au sujet de la comtesse, c’est comment une telle femme qui à l’origine ne semble être éprise d’aucune rancœur particulière envers qui que ce soit, ne tombe ainsi dans l’excès et se mette à haïr l’espèce humaine, toute misanthrope qu’elle est. A cette question, peu de réponses. La perte de son mari, mort alors qu’elle était âgé d’à peine trente ans peut en être une des causes.

  • Goûts, intérêts, passions : chose plutôt rare pour les femmes de son époque, Contessina s’intéresse de près à la politique et n’hésite pas à s’en mêler lorsqu’elle en éprouve l’envie dans le seul but de voir ses adversaires plier sous le poids de sa volonté de fer. De plus, la comtesse cultive le goût du savoir. Après avoir lu les plus grands penseurs antiques et dévoré des œuvres entières de Niccolo Machiavel dont elle encense les idéologies, Contessina peut se venter d’être dotée d’une culture très étendue. A ce propos, elle maudit les bourgeois issus de famille bien aisée et qui, pour démontrer leur fortune, se font fabriquer d’immense étagères en bois précieux et les emplissent de livres qu’ils n’ont jamais lu et qu’ils ne liront jamais et dont ils ignorent même le titre. Ceux-là, elle les appelle les « parvenus pédants ».

  • Particularités : /
  • Signe Distinctif : /

    Historique


    Née au printemps de l’année 1608, Contessina Adorasti, plus tard mariée au comte Vernio de’ Bardi, vécut toute son enfance au domaine familiale, à Florence. Aussi insignifiantes fussent ces années dans la vie de Contessina, celle-ci les passa néanmoins la quiétude sereine des enfants encore innocent ignorant tout du monde qui les entoure. Jusqu’au jour où il fut décidé qu’elle serait mariée. C’était il y a vingt-huit ans de cela.

    Assis à croupetons sur son lit, Contessina Adorasti réfléchissait. Elle n’avait pas dormi de la nuit, et ses traits tirés, ses yeux cernés jetaient comme un voile sur sa beauté. Une beauté déjà surprenante chez une fillette de quatorze ans, encore gracile, à peine formée. Filtrant à travers les lourdes tentures de velours ponceau, des rais de lumière jetaient çà et là des lueurs orangées sur le sol luisant de cire, sur le lit à baldaquin à peine défait et sur les tapisseries de Flandres qui ornaient les murs simplement passés à la chaux. Contessina observait sans le voir ce décor familier et cependant étranger. Elle avait quitté cette chambre à l’âge de dix ans. Comme beaucoup de fillettes de son âge, elle avait pris le chemin du couvent où la ruine de sa famille la destinait. Et puis cinq ans plus tard, on était revenu la chercher en lui laissant entendre que si elle était sage et docile, elle pourrait épouser Vernio de Bardi, l’un des hommes parmi les plus puissants de Florence. Bien sûr elle avait le choix. Dire non par exemple. Mais si cela était son vouloir, il fallait qu’elle sache qu’il n’y aurait pas d’autre alternative. Elle deviendrait nonne. Alors que choisissait-elle ? Le mariage ou le couvent ? « J’accepte ! » avait-elle crié de toute son âme. Elle haïssait avec une telle violence ce couvent, les sœurs et même ses compagnes qu’il lui semblait parfois qu’elle mourrait de douleur si elle devait rester prisonnière. Tout lui paraissait préférable. Même épouser Vernio de’ Bardi, ce fils de parvenu, que l’on disait laid et coureur de jupons, dont on racontait tant de choses jusque dans les chambrettes virginales des pensionnaires à l’imagination débridée. Trois mois après cette mise en demeure, on était venu la chercher. Elle n’eut guère le temps de connaître son père ni sa mère. Dès le lendemain de son arrivée dans la maison paternelle, on la prépara au mariage prévu quinze jours plus tard.
    Elle avait vu défiler marchands d’habits, bijoutiers, lingères, couturières, tous ses hommes et femmes qui s’employèrent à lui constituer un trousseau digne de reine. Mais elle attendait encore la visite de l’homme qu’elle devait épouser. Elle pensait avec rage : « Viendra-t-il aujourd’hui ? ou bien enverra-t-il quelqu’un pour un mariage par procuration ? » Son mécontentement fronçait son visage sans parvenir à l’enlaidir. En fait ce mariage qui se préparait ne l’étonnait pas. Depuis qu’elle avait l’âge de raisonner, bien avant d’entrer au couvent, elle avait entendu ses parents en discuter l’opportunité. Mais cela se passait si loin, dans un espace de temps qui paraissait si incommensurable que ce mariage devenait irréel, voire improbable. Aussi la fillette ne prêtait-elle guère attention à ce qui se chuchotait autour d’elle. Cette union, et celle-là seulement, prétendait Adriana, sa mère, pouvait rendre à la maison Adorasti son lustre d’antan.

    Tant d’années se sont écoulées depuis lors. Contessina a à présent 42 ans et, veuve, vit seule entourée de ses domestiques dans le palais Bardi. Douze ans auparavant, le comte Vernio de Bardi était mort d’une chute de cheval. A l’époque, Contessina en pleura et croyait qu’elle ne s’en remettrait jamais. Elle serait vouée à errer sur terre en attendant que la mort ne la prenne et ne les réunisse à nouveau, elle et son défunt mari. Car s’il est vrai que dans les premiers temps de leur vie commune, Contessina n’avait que trop peu apprécier Vernio, ses sentiments à son égard avaient changé et elle s’était mise à le chérir et incessamment le désirer auprès d’elle, tant il la comblait de cadeaux, lui déclarait sa flamme de mille poèmes et lui offrait les robes les plus riches à la mode. De leur union jamais ne naquit enfant. Le médecin juif de la ville avait déclaré la stérilité de la jeune comtesse.

    Aujourd’hui elle se dit qu’il est bien mieux ainsi mais à l’époque, maints sanglots furent versés. Cependant, la vie de veuve recluse en son vaste palais, portant le voile de la solitude ne lui sied guère. A l’hiver de cette nouvelle année, Contessina de Bardi prit la décision de quitte l’Italie, de fuir loin de cette terre natale dont elle n’a que mauvais souvenirs. Mais pour aller où ? Tous ses biens étaient en Italie ; impossible d’emporter toute sa richesse avec elle. Qu’à cela ne tienne ! Elle ferait venir ses malles remplies de tout son faste une fois qu’elle aurait trouvé pied-à-terre. C'est alors qu'elle se souvint avoir une soeur, Francesca, de neuf ans sa cadette, qui avait épousé un certain Armand La Vallée, un propriétaire foncier de vignoble. Un mariage qui arrangeait plus le parti français qui pouvait dès lors se targuer posséder quelques arpents en terres toscanes. Depuis leur mariage, Contessina et Francesca ne s'étaient plus reparlé. Pas une lettre échangée. La raison ? Il n'y en avait pas vraiment. Une querelle de soeurs. Contessina tentant vainement de raisonner l'ingénue Francesca et lui convaincre de l'absurdité d'un tel mariage. Ledit Armand avait quant à lui un frère, Nicola La Vallée. Si Contessina ne l'avait jamais rencontré, elle n'en gardait pas moins un agréable souvenir de leur correspondance d'antan. Le Nicola qu'elle imaginait dans ses lettres ne pouvait en aucun cas lui refuser l'hospitalité. Aux dernières nouvelles, il avait quitté Troyes. Après un mois passé à recueillir autant d'informations qui lui permettrait de retrouver sa trace, Contessina avait un destination. Paris.


  • Objectifs et possibles évolutions : aucuns pour l'instant

    Hors Jeu


  • Pseudo : Tonio
  • Autre(s) Personnage(s) ? un seul perso à la fois suffit amplement
  • Comment avez-vous connu ce forum ? par le biais du forum Sucrerie qui avait la Cour des Miracles en partenariat
  • Une suggestion ?au premier abord, tout me semble en ordre ^^


Dernière édition par Contessina de Bardi le Dim 19 Juil - 19:29, édité 2 fois
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Date d'inscription : 21/06/2009

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Titre: Miraculeux Miracle !
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MessageSujet: Re: Contessina de Bardi   Contessina de Bardi Icon_minitimeDim 19 Juil - 18:27

Tu peux commencer le Rp =)

Peux-tu simplement éditer pour choisir ton Parti entre Absolu et Parlementaire ?
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Contessina de Bardi
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